Annacis pôétise ses mots...

Anna la brune , s'est elle,

un voyage ou l'on s'enrichi de bouts de ficelles;

elle s'offrant le luxe des pauvres,

celui des tombeaux qui se réouvrent;

aux passages de ses courants d'air,

tu la suis zombi d'un drôle d'air.

Si tu l'accompagnes et t'agites,

ne t'imagine pas apprendre sur ses rimes

le moindre de ses rites;

l'apprentissages est dans ses gestes qu'elle te mime.

Elle a de ces perfections dans ses blancheurs,

lui troquant des éternités pour des candeurs.

De l'arrondi d'un sein

à la souplesse de ses reins;

de sa coiffure matin

en décoiffer traversin,

elle sait de juvéniles pudeurs

m'habillant d'impudeurs,

me jetant à la face,

mes pathétiques heures,

comme une claque sans trace.

J'ai croisé des fantômes me parlant d'elle,

s'était toujours des histoires d'amours, cruelles,

il faut forcément souffrir,

pour savoir lui appartenir.

S'est une femme , s'en est mille;

S'est les cavernes , puis les H.L.M. ,

Des villas avec piscines;

des idées que je dessine, ou décime,

comme mon propre crime,

jeté sanglant à la une de vos vitrines.

S'est un prénom multiple

découvert dans toutes les cryptes;

un tatouage sur ma peau,

un fardeau , des oripeaux ,

toujours un étrange cadeau ,

ce cri tracer sur le coeur au cordeaux;

mon corps à l'eau,

s'est aussi mon radeau ,

se faisant d'enrichissements mon bateau;

croisière pour un néant réclamer,

elle la peuple de couleurs qu'elle a autorisé.

Finalement , Anna la brune,

s'est la "A" de Amour,

jetant le foutoir à l "A"narchie de mes jours,

ce "A" que j'accroche au battant de ma turne,

avant que les orages ne ce fassent trop lourds...

Annacis...

A toi ma belle ; toujours plus Anna;

toujours plus brune...